MAI À VÉLO C’EST QUOI ?
Initié en 2020 et soutenu par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires et le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Mai à vélo a pour vocation d’encourager petits et grands à la pratique du vélo.
Chaque année, du 1er au 31 mai, partout en France des milliers d’événements cyclables célèbrent le vélo. Un mois pour le découvrir sous toutes ses formes, le reste de l’année pour l’adopter et l’utiliser !
MAI À VÉLO célèbre depuis quatre ans l’engouement pour le vélo autour de temps festifs et conviviaux. Car ne l’oublions pas : rouler à bicyclette est un excellent moyen de conjuguer liberté, santé et préservation de la planète !
Le Centre hospitalier convie ses agents tout au long du mois sur ses différents sites hospitaliers à plusieurs évènements et ateliers (Stands d'informations sur la pratique du vélo, présentation des offres cyclables des agglos, atelier de diagnostic des vélos des agents...).
Chaque semaine, découvrez sur nos réseaux sociaux et notre site internet, les portraits de nos "Vélotaffeurs", les agents qui réalisent leur trajet domicile-travail en vélo !
1. Découvrez le portrait de Catherine, infirmière puéricultrice et vélotaffeuse
Infirmière puéricultrice au CH de Niort, Catherine est aussi ce que l'on appelle une "vélo-taffeuse".
CHN : Pouvez-vous vous présenter ?
CB : Je m’appelle Catherine Brunet, j’ai 57 ans, mariée, mère de trois enfants. J’habite dans la commune d’Aiffres dans un hameau appelé « Bas Mairé ». Je suis infirmière puéricultrice à la maternité du Centre hospitalier de Niort. Après 9 ans au CHU de Poitiers, je suis arrivée sur Niort, en août 1998, dans le service de pédiatrie.
CHN : Depuis quand réalisez-vous à vélo vos déplacement domicile-travail ?
CB : Je réalise mes déplacements en vélo électrique depuis août 2020, lorsque j’ai acquis mon vélo.
CHN : Quel est votre équipement ?
CB : Je possède un vélo électrique que j’ai équipé sur les roues au niveau des rayons, de bâtonnets réfléchissants. Je porte un casque et un gilet jaune avec indicateurs éclairants. J’ai aussi une cape de pluie et des gants jaunes.
CHN : Quelle distance parcourez-vous entre votre domicile et votre lieu de travail ? Quelle est la durée de déplacement ?
Pour me rendre au travail depuis mon domicile, je dois parcourir 5,5 kilomètres, mon déplacement dure environ 15 minutes.
CHN : Faites-vous vos déplacements exclusivement à vélo ? Pour quels autres déplacements utilisez-vous votre vélo ?
CB : Non, je ne fais pas exclusivement mes déplacements à vélo, cela dépend de la météo. J’utilise également mon vélo pour me rendre au cinéma, à la piscine ou encore au marché.
CHN : Pour quelle(s) raison(s) avez-vous choisi ce mode de déplacement ?
CB : J’ai opté pour le déplacement en vélo afin de réduire les trajets en voiture, c’est ma contribution pour préserver notre planète. Aussi, depuis que je travaille en 12 heures, cela me permet de prendre l’air et de profiter de la nature durant mes trajets.
CHN : Quels changements avez-vous remarqués sur l’évolution de la pratique du vélo ces dernières années ?
CB : L’évolution de la pratique du vélo est en augmentation depuis quelques années et on se motive entre collègues.
CHN : Quel message sur la pratique du vélo, aimeriez-vous transmettre aux autres professionnels de santé ?
CB : Faire du vélo est bon pour la santé, pour le moral et permet de gagner un temps précieux pour se garer sur l‘hôpital en toute sécurité avec les abris à vélo !
2. Découvrez le portrait de SANDRINE, manipulatrice radio et vélotaffeuse
Manipulatrice radio au Centre Hospitalier Nord Deux-Sèvres, Sandrine est aussi ce que l'on appelle une "vélo-taffeuse".
CHNDS : Pouvez-vous vous présenter ?
SV : Je m’appelle Sandrine VANDERHAUWAERT, j’ai 59 ans et je suis mère de trois enfants. Je suis manipulatrice radio à l’imagerie médicale du Centre hospitalier nord Deux-Sèvres à Faye l’Abbesse. Je suis arrivée dans le nord des Deux-Sèvres en 2002, où j’ai commencé à travailler sur les différents sites de l’hôpital (Bressuire, Thouars et Parthenay).
CHNDS : Depuis quand réalisez-vous à vélo vos déplacements domicile-travail ?
SV : J’ai commencé à me déplacer en vélo lorsque je travaillais à l’hôpital de Bressuire (avant l’ouverture de l’hôpital neuf à Faye l’Abbesse en 2018) et dès que le temps me le permettait.
CHNDS : Quel est votre équipement ?
SV : Je possède un VTT et un autre vélo plus « vintage », j’ai deux casques dont un avec lumière et clignotants ainsi que des lampes à l’avant et à l’arrière. Je porte bien évidemment un gilet jaune de sécurité.
CHNDS : Quelle distance parcourez-vous entre votre domicile et votre lieu de travail ? Quelle est la durée de déplacement ?
SV : Pour me rendre au travail depuis mon domicile, je parcours 6,5 kilomètres, mon déplacement dure environ 20 minutes.
CHNDS : Faites-vous vos déplacements exclusivement à vélo ? Pour quels autres déplacements utilisez-vous votre vélo ?
SV : Non, je prends mon vélo quand la météo me le permet. J’utilise également mon vélo pour faire des petites courses comme aller à la banque, à la bibliothèque, à la boulangerie, etc. Pour tous les déplacements de moins de 20 kilomètres, lorsque cela est possible, je prends mon vélo. J’ai déjà parcouru une centaine de kilomètres en vélo dans le cadre d’une journée VTT.
CHNDS : Pour quelle(s) raison(s) avez-vous choisi ce mode de déplacement ?
SV : J’ai opté pour le déplacement en vélo parce que je m’intéresse grandement à l’écologie. De plus, nous sommes « enfermés » au travail, parfois sans fenêtres dans les salles de radiologie, donc il est agréable de rentrer en vélo en profitant du grand air. Cela me permet aussi de pratiquer une activité physique après le travail et de décompresser.
CHNDS : Quels changements avez-vous remarqués sur l’évolution de la pratique du vélo ces dernières années ?
SV : Les vélos électriques ont fait leur apparition, l’engouement pour la pratique du vélo de manière générale a augmenté de manière significative, les pistes cyclables sont plus nombreuses avec des parcours permettant de réaliser de plus longs trajets.
CHNDS : Quel message sur la pratique du vélo aimeriez-vous transmettre aux autres professionnels de santé ?
SV : Pour la planète, pour votre santé, pour votre porte-monnaie, rien de tel que de troquer sa voiture contre un vélo, surtout aux beaux jours ! Vous pourriez aussi redécouvrir votre environnement, j’ai souvent la chance de croiser un lièvre, un chevreuil, un poney, des mésanges, etc.
3. Découvrez le portrait de Yann, ingénieur aux services techniques du CH de Niort et vélotaffeur.
Ingénieur au Centre hospitalier de Niort, Yann est aussi ce que l'on appelle un "vélo-taffeur".
CHN : Pouvez-vous vous présenter ?
YA : Je m’appelle Yann Allain, j’ai 40 ans. Je vis en famille avec mon épouse et mes deux enfants, dans le centre de Niort. J’ai débuté ma carrière dans une entreprise de génie climatique avant d’intégrer le CH de Niort fin 2016, en tant que conducteur d’opération TCE, spécialisé en génie climatique.
CHN : Depuis quand réalisez-vous à vélo vos déplacements domicile-travail ?
YA : À mon arrivée au CH je venais en moyenne une fois sur deux à vélo (j’avais mes enfants à emmener à la crèche), mais depuis juin 2021 que je viens tous les jours à vélo.
CHN : Quel est votre équipement ?
YA : Je possède un vélo classique, sans assistance électrique. Au fil des ans, je me suis mieux équipé, notamment pour la pluie avec des garde-boues sur le vélo et des vêtements de pluie adaptés. J’ai aussi acheté un manteau d’une marque dédiée au vélo, réversible avec un côté réfléchissant pour être mieux vu et un coté uni pour la journée. J’ai aussi acheté des lampes de bonne qualité pour avoir une bonne visibilité et être mieux vu.
CHN : Quelle distance parcourez-vous entre votre domicile et votre lieu de travail ? Quelle est la durée de déplacement ?
YA : J’ai 3km à faire pour venir au travail, pour environ 7 à 10 minutes de trajet.
CHN : Faites-vous vos déplacements exclusivement à vélo ? Pour quels autres déplacements utilisez-vous votre vélo ?
YA : Pratiquement tous mes déplacements se font à vélo, pour venir au travail, aller au sport, à des spectacles, au cinéma, chercher les enfants à l’école ou faire des courses.
CHN : Pour quelle(s) raison(s) avez-vous choisi ce mode de déplacement ?
YA : Habitant en ville avec des enfants en bas âge et leur crèche à Mendes France [zone commerciale à Niort], j’étais contraint de les y emmener en voiture. Depuis qu’ils sont à l’école, je fais mes déplacements exclusivement à vélo et je mets moins de temps qu’en voiture. Il me semblait donc logique d’effectuer mes déplacements à vélo. Avec le temps nous avons opté de ne conserver qu’une voiture et depuis presque 3 ans je ne prends plus la voiture pour venir au CH.
CHN : Quels changements avez-vous remarqués sur l’évolution de la pratique du vélo ces dernières années ?
YA : Après la période de COVID j’ai pu constater plus de monde à vélo le matin aux horaires d’embauche. De plus, l’aménagement routier s’améliore régulièrement sur Niort (pistes cyclables, chaussidous, double circulation, panneaux de feu). La mise en place par la ville de vélos en location ou en libre-service a permis de favoriser les petits déplacements.
CHN : Quel message sur la pratique du vélo, aimeriez-vous transmettre aux autres professionnels de santé ?
YA : Parfois le trajet à vélo semble plus long qu’en voiture. Cela n’est pas toujours juste car à vélo nous sommes moins contraints aux bouchons et ces quelques minutes de vélo avant l’embauche sont vivifiantes.
4. Découvrez le portrait d'AURélien, infirmier aux urgences du chnds et vélotaffeur
Infirmier aux urgences au CH Nord Deux-Sèvres, Aurélien est aussi ce que l'on appelle un "vélo-taffeur".
CHNDS : Pouvez-vous vous présenter ?
AL : Je m’appelle Aurélien LIGNER, j’ai 39 ans. Je vis en pleine campagne à environ 8 kilomètres de l’hôpital. Je travaille au Centre hospitalier depuis 14 ans en tant qu’infirmier. J’ai commencé à travailler dans le service de cardiologie, et je suis désormais aux urgences depuis 5 ans.
CHNDS : Depuis quand réalisez-vous à vélo vos déplacements domicile-travail ?
AL : J’ai commencé à me déplacer en vélo quand l’hôpital de Faye l’Abbesse a ouvert en 2018, de temps à temps, puis de plus en plus souvent jusqu’à venir presque la plupart du temps en vélo, hiver comme été.
CHNDS : Quel est votre équipement ?
AL : Quand je travaille de jour, je prends mon vélo qui est tout ce qu’il y a de plus classique, acheté il y a 10 ans. Par contre, quand je travaille de nuit, je prends le vélo électrique de ma conjointe. J’ai toujours un sac à dos avec moi avec tout le nécessaire en cas de mauvais temps (pantalon de pluie, poncho, lumières, gants, casquette). L’été, je prends des affaires pour prendre une douche avant ma prise de poste si besoin.
CHNDS : Quelle distance parcourez-vous entre votre domicile et votre lieu de travail ? Quelle est la durée de déplacement ?
AL : Pour me rendre au travail depuis mon domicile, je parcours environ 8 kilomètres, mon déplacement dure environ 20 à 25 minutes (contrairement à 8/10 minutes en voiture).
CHNDS : Faites-vous vos déplacements exclusivement à vélo ? Pour quels autres déplacements utilisez-vous votre vélo ?
AL : Non, mais je prends mon vélo pour emmener mes enfants à l’école quand le temps le permet par exemple, ce qui fait râler ma fille mais sauter de joie son frère ! Je le prends aussi pour aller au cinéma et faire des petites courses par exemple.
CHNDS : Pour quelle(s) raison(s) avez-vous choisi ce mode de déplacement ?
AL : J’ai opté pour le déplacement en vélo pour des raisons écologiques et économiques mais pas que, pour la pratique d’activité physique également. Je fais du sport sans à devoir réserver un moment dans ma semaine pour cela. Économiquement, je n’use pas ma voiture, je consomme moins d’essence, je dispose de la prise de mobilité douce (environ 900€/an). De plus, après une journée stressante, puisque nous sommes nombreux à être confrontés à des situations émotionnellement compliquées, nous avons besoin d’un peu de temps « mort » avant de revenir à notre vie personnelle, cela fait du bien.
CHNDS : Quels changements avez-vous remarqués sur l’évolution de la pratique du vélo ces dernières années ?
AL : Nous sommes plus nombreux à utiliser des vélos pour venir à l’hôpital, constat réalisé par rapport au nombre de vélos garés sur le parking prévu à cet effet.
CHNDS : Quel message sur la pratique du vélo aimeriez-vous transmettre aux autres professionnels de santé ?
AL : Tout d’abord, j’y suis allé par étape, j’ai repéré un trajet sécuritaire au plus court. Ensuite, je me suis donné un objectif réalisable une fois par semaine lorsqu’il fait beau. Puis, au fur et à mesure, j’ai augmenté les objectifs, sans me forcer, pour que cela reste un plaisir.
Au fil du temps, c’est devenu une habitude.
J’abandonne un peu de mon confort en délaissant ma voiture mais pour tout ce que cela me procure, je ne reviendrai pas en arrière.