Il s’agit de la volonté d’une personne majeure relative à sa fin de vie exprimée par écrit. Une personne sous tutelle peut rédiger des directives anticipées avec l’autorisation du juge ou du conseil de famille.
Elles portent sur les conditions de la poursuite, de la limitation, de l’arrêt ou du refus de traitements ou d’actes médicaux.
Elles s’appliquent pour le cas où la personne serait hors d’état d’exprimer sa volonté. Elles sont révisables et révocables à tout moment et par tout moyen. Elles s’imposent au médecin pour toute décision d’investigation, d’intervention ou de traitement, sauf exceptions.
Toute personne majeure peut les rédiger mais ce n’est pas une obligation.
Que vous soyez en bonne santé, atteint d’une maladie grave ou non, ou à la fin de votre vie, vous pouvez exprimer vos souhaits sur la mise en route ou l’arrêt de réanimation, d’autres traitements ou d’actes médicaux, sur le maintien artificiel de vos fonctions vitales et sur vos attentes.
Il est important d’informer votre médecin et vos proches de leur existence et de leur lieu de conservation, afin qu’elles soient facilement accessibles.
Le contenu de ces directives anticipées est strictement personnel et confidentiel et ne sera consulté que par vos médecins, votre personne de confiance si vous l’avez choisie et éventuellement d’autres personnes de votre choix.
Tant que vous serez capable d’exprimer vous-même votre volonté, vos directives anticipées ne seront pas consultées.
Il est proposé par arrêté un modèle de directives anticipées téléchargeable sur le site internet de l’Administration française (www.service-public.fr)
Ce modèle prévoit 2 situations :
- celle des personnes ayant une maladie grave ou qui sont en fin de vie au moment où elles les rédigent
- celle des personnes qui pensent être en bonne santé au moment où elles les rédigent
Articles L.1111-11 et suivants, R.1111.17 et suivants du code de la Santé publique
Pour plus d’informations, des plaquettes d’information sont disponibles auprès des soignants de l’établissement sur les directives anticipées, la personne de confiance et la loi dite Claeys-Léonetti du 2 Février 2016.